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Octobre 2012

Message d'erreur

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Période bleu (1517-1715)

LE PROTESTANTISME ET LA REFORME CATHOLIQUE : de 1517 à 1715

Les appels à la réforme in capita et in membris sont de plus en plus pressants. Il y a tout à craindre que cette réforme ne se fasse contre l'Eglise si celle-ci n'en prend pas l'initiative. C'est ce qui se produit au XVIème siècle. En 1517, le moine anglo-saxon Martin Luther donne le signal de la révolte et fait éclater en Allemagne d'abord, puis dans le reste de l'Europe, une véritable révolution religieuse et sociale d'où sortiront des guerres longues et sanglantes, et finalement la rupture de l'unité chrétienne. Mais la vraie réforme ne pouvait être l'oeuvre de l'hérésie. Loin d'améliorer la situation religieuse, la révolution protestante ne fait qu'aggraver les désordres et bouleverser la chrétienté. Jusqu'à ce que l'Eglise, rassemblant toutes ses énergies, se ressaisisse sous les coups de l'épreuve et accomplisse elle-même les réformes indispensables, à la suite des décisions du Concile de Trente, voulues par les papes et fortement soutenues par les ordres religieux.

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

LE PROTESTANTISME ET LA REFORME CATHOLIQUE : de 1517 à 1715

Période violette (1303-1517)

L'EFFRITEMENT DE L’UNITÉ CHRÉTIENNE : 1303 - 1517

Tout comme au Xème siècle, l'Eglise traverse aux XIVème et XVème siècles une période troublée. Pendant près de soixante-dix ans, la papauté est installée en Avignon. La situation devient si critique que se produit le Grand Schisme d'Occident pendant lequel règnent en même temps jusqu'à trois papes. Cette épreuve est funeste au prestige de la papauté et à son pouvoir sur la chrétienté. Le relâchement de la discipline et des mœurs qui en découle prépare l’avènement de la révolution protestante. D'autant que la fermentation des idées donne naissance à la théorie conciliaire et aux premières hérésies prétendument réformistes. Tandis que, pour échapper à la décadence, des auteurs prônent le mysticisme, les intellectuels se ressourçant aux civilisations de l'Antiquité, préconisant un autre type de renouveau qui aboutira à la Renaissance.

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

L'EFFRITEMENT DE L’UNITÉ CHRÉTIENNE : 1303 - 1517

Période marron (1073-1303)

L’APOGÉE CATHOLIQUE AU MOYEN-AGE : 1073 - 1303

Après plus de 150 ans de décadence de l'Eglise, la papauté entreprend à partir de la deuxième moitié du XIème siècle, de se réformer et d'assurer un grand rayonnement sur le monde. Elle y parvient au terme d'un long combat . En même temps, le monde chrétien s'élargit par des conquêtes sur l'islam et en Occident par de nouvelles conversions de peuples. Ainsi à l'apogée du Moyen Age chrétien, l'Europe vit selon les principes de l'"augustinisme politique" préconisé par un pape de génie, saint Grégoire VII, véritable architecte de la chrétienté. Celle ci est une société sacrale et féodale, organisée selon une double hiérarchie, temporelle et spirituelle. Au début du XIIIème siècle, un très grand pape, Innocent III, impose à tous l'arbitrage pontifical, même si la fin du siècle laisse pressentir la proche décadence de la papauté.

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

L’APOGÉE CATHOLIQUE AU MOYEN-AGE : 1073 - 1303

Période verte (604-1073)

L'OCCIDENT S'OUVRE, L'ORIENT SE FERME 604 - 1073

Le Moyen-Age commence avec la chute de l'Empire d'Occident, en 476. La première moitié de cette période historique s'achèvera avec l’avènement du pape Saint Grégoire VII, en 1073. C'est l'époque où l’Église, en particulier au cours du terrible siècle de de fer - le Xème siècle -, convertit les peuples barbares qui ont envahi l'Europe. Mais dans le même temps, l'avancée civilisatrice de l’Église romaine subit de graves revers, en raison de l'expansion islamique en Méditerranée et du schisme de l’Église d'Orient.

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

L'OCCIDENT S'OUVRE, L'ORIENT SE FERME 604 - 1073

Le Moyen-Age commence avec la chute de l'Empire d'Occident, en 476. La première moitié de cette période historique s'achèvera avec l’avènement du pape Saint Grégoire VII, en 1073. C'est l'époque où l’Église, en particulier au cours du terrible siècle de de fer - le Xème siècle -, convertit les peuples barbares qui ont envahi l'Europe. Mais dans le même temps, l'avancée civilisatrice de l’Église romaine subit de graves revers, en raison de l'expansion islamique en Méditerranée et du schisme de l’Église d'Orient.

Période orange (313-604)

LE TRIOMPHE DU CHRISTIANISME ET LES PERES DE L'EGLISE: 313 - 604

L'Edit de Milan ( 313 ) marque le triomphe du christianisme. Désormais la puissance de l'Etat se met au service de l'Eglise tout en cherchant parfois à la dominer.
Le christianisme se propage des villes aux campagnes, repoussant le paganisme et convertissant les Barbares lors des vagues d'invasions.
Plus dangereuses sont les grandes hérésies qui viennent menacer le trésor de la Foi. Contre elles, l'Eglise rassemble les évêques en conciles oecuméniques et déploie l'intelligence de ses Docteurs qui explicitent le dépôt révélé grâce à l'étude savante de l'Ecriture et des Pères de l'Eglise.
La vie chrétienne s'organise et se fortifie, réhaussée par l'apparition d'une nouvelle forme de sacerdoce : la vie monastique.

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

LE TRIOMPHE DU CHRISTIANISME ET LES PERES DE L'EGLISE: 313 - 604

Période rouge (0-313)

L'EGLISE DES APOTRES ET DES MARTYRS : des origines à l'an 313

Si la vie terrestre de Jésus-Christ est courte ( 33 ans ), son oeuvre doit durer jusqu'à la fin des temps. Pour la continuer, Il institue l'Eglise et place à sa tête Pierre et ses successeurs. "l'Eglise, c'est Jésus-Christ répandu et communiqué ( Bossuet ).
Dès sa première expansion dans la monde juif, où elle est apparue, et dans le monde païen, où la pousse l'Esprit-Saint, elle soulève des résistances farouches et doit lutter pour soutenir sa doctrine.
Rome, sanctifiée par le martyre de saint Pierre et saint Paul, devient le centre de la catholicité. Jusqu'en 313, l'Eglise connaît les persécutions romaines, ce qui ne l'empêche ni de s'étendre, ni d'élaborer son enseignement face aux premières hérésies, ni d'organiser son culte et ses sacrements. Cette Eglise de la terre est dite "militante".

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

L'EGLISE DES APOTRES ET DES MARTYRS : des origines à l'an 313

Si la vie terrestre de Jésus-Christ est courte ( 33 ans ), son oeuvre doit durer jusqu'à la fin des temps. Pour la continuer, Il institue l'Eglise et place à sa tête Pierre et ses successeurs. "l'Eglise, c'est Jésus-Christ répandu et communiqué ( Bossuet ).
Dès sa première expansion dans la monde juif, où elle est apparue, et dans le monde païen, où la pousse l'Esprit-Saint, elle soulève des résistances farouches et doit lutter pour soutenir sa doctrine.
Rome, sanctifiée par le martyre de saint Pierre et saint Paul, devient le centre de la catholicité. Jusqu'en 313, l'Eglise connaît les persécutions romaines, ce qui ne l'empêche ni de s'étendre, ni d'élaborer son enseignement face aux premières hérésies, ni d'organiser son culte et ses sacrements. Cette Eglise de la terre est dite "militante".

Sources : Laurent TOUCHAGUES, 2000 ans d'Histoire de l'Eglise

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les appellations sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897.
Le retentissement de ses publications posthumes, dont Histoire d'une âme publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XIXe siècle. La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde.
Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.

Saint Bernard de Clairvaux

Appelé le dernier des Pères de l'Eglise, car au XII siècle, il a encore une fois souligné et rendue présente la grande théologie des pères. Il y a deux aspects centraux de la riche doctrine de Bernard: elles concernent Jésus Christ et la Très Sainte Vierge Marie, sa Mère.
Il fonda le monastère de Clairvaux en 1115.

Saint Ambroise de Milan

Saint Ambroise est né vers 340 à Trèves, où son père était préfet des Gaules. Sa famille était chrétienne. Jeune homme, il fut préparé à la carrière civile, acquérant ainsi une solide instruction rhétorique et juridique. Vers 370, il fut envoyé gouverner les provinces de l'Emilie et de la Ligurie, son siège étant à Milan. Il fut acclamé Evêque de Milan par le peuple. Il introduisit en Occident la pratique de la lectio divina.

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