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Sainte Monique

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331 ou 332
-
387

Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur Saint Augustin d'Hippone. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque Saint Ambroise de Milan. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
(Nominis)


Sainte Monique a connu :

Sainte Monique, née en 331 ou en 332 à Thagaste (actuelle Souk Ahras, Algérie) et morte en 387 à Ostie (Italie), berbère, chrétienne, est la mère Saint Augustin d'Hippone, reconnue sainte par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe. Elle est fêtée le 27 août.
Elle avait dû se marier très jeune à un païen du nom de Patrice qu'Augustin, qui a beaucoup écrit sur ses parents ensuite, décrivait comme un homme autoritaire et porté à l'adultère.
Monique n'aurait cessé toute sa vie de prier pour la conversion aussi bien de son fils que de celle de son mari. Ce dernier attendit l'année précédant sa mort pour exaucer ses vœux ; pour sa part, Augustin s'était converti lorsqu'il reçut la catéchèse de Saint Ambroise de Milan.
L'évêque avait consolé Monique en lui disant : « Le fils de tant de larmes ne saurait être perdu »
(Wikipédia)

"Toujours dans les Confessions, au Livre neuf, notre Saint Augustin d'Hippone rapporte une conversation avec sa mère, sainte Monique, dont on célèbre la fête vendredi prochain, après-demain. C’est une très belle scène: sa mère et lui sont à Ostie, dans une auberge, et de la fenêtre, ils voient le ciel et la mer, et ils transcendent le ciel et la mer, et pendant un moment, ils touchent le cœur de Dieu dans le silence des créatures. Et ici apparaît une idée fondamentale dans le chemin vers la Vérité: les créatures doivent se taire si l’on veut qu’apparaisse le silence dans lequel Dieu peut parler. Cela est toujours vrai également à notre époque: on a parfois une sorte de crainte du silence, du recueillement, de penser à ses propres actions, au sens profond de sa propre vie, on préfère souvent ne vivre que le moment qui passe, en ayant l’illusion qu’il apportera un bonheur durable; on préfère vivre, parce que cela semble plus facile, de manière superficielle, sans penser; on a peur de chercher la Vérité ou on a peut-être peur que la Vérité nous trouve, nous saisisse et change notre vie, comme cela s’est produit pour saint Augustin."
Benoît XVI : audience générale du mercredi 25 aout 2010
https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/h...

" Chers frères et sœurs !

Il y a trois jours, le 27 août, nous avons célébré la mémoire liturgique de sainte Monique, mère de saint Augustin, considérée comme le modèle et la patronne des mères chrétiennes. Beaucoup d'informations ont été fournies sur elle par son fils dans son livre autobiographique Les confessions, chef-d'œuvre parmi les plus lus de tous les temps. Nous apprenons ici que saint Augustin buvait le nom de Jésus avec le lait maternel et fut éduqué par sa mère à la religion chrétienne, dont les principes restèrent imprimés en lui, même durant ses années d'égarement spirituel et moral. Monique ne cessa jamais de prier pour lui et pour sa conversion, et eut la consolation de le voir revenir à la foi et de recevoir le baptême. Dieu exauça les prières de cette sainte mère, à laquelle l'évêque de Thagaste avait dit : "Il est impossible que le fils de telles larmes soit perdu". En vérité, non seulement saint Augustin se convertit, mais il décida d'embrasser la vie monastique et, de retour en Afrique, fonda lui-même une communauté de moines. Les derniers colloques spirituels entre lui et sa mère, dans la tranquillité d'une maison d'Ostie, en attendant de s'embarquer pour l'Afrique, sont émouvants et édifiants. Désormais, sainte Monique était devenue pour son fils "plus qu'une mère, la source de son christianisme". Son seul désir pendant des années avait été la conversion d'Augustin, qui s'orientait maintenant vers une vie de consécration au service de Dieu. Elle pouvait donc mourir heureuse, et effectivement, elle s'éteignit le 27 août 387, à 56 ans, après avoir demandé à ses fils de ne pas se donner de peine pour sa sépulture, mais de se souvenir d'elle, où qu'ils se trouvent, à l'autel du Seigneur. Saint Augustin répétait que sa mère l'avait "engendré deux fois".

L'histoire du christianisme est constellée de très nombreux exemples de parents saints et d'authentiques familles chrétiennes, qui ont accompagné la vie de prêtres généreux et pasteurs de l'Église. Que l'on pense à saint Basile le Grand et Grégoire de Nazianze, appartenant tous deux à des familles de saints. Nous pensons, très proches de nous, aux époux Luigi Beltrame Quattrocchi et Maria Corsini, qui vécurent entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle, béatifiés par mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II en octobre 2001, en coïncidence avec les vingt ans de l'exhortation apostolique Familiaris consortio. Ce document, plus qu'illustrer la valeur du mariage et les devoirs de la famille, invite les époux à un engagement particulier sur le chemin de la sainteté en puisant la grâce et la force du sacrement du mariage qui les accompagne tout au long de leur existence (cf. n. 56). Quand les époux se consacrent généreusement à l'éducation des enfants, les guidant et les orientant vers la découverte du dessein d'amour de Dieu, ils préparent ce terrain spirituel fertile où jaillissent et mûrissent les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. C'est ainsi que l'on découvre combien le mariage et la virginité sont intimement liés et s'illuminent mutuellement, à partir de leur enracinement commun dans l'amour sponsal du Christ."
Benoît XVI : Angelus du 30 aout 2009
https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2009/documents/hf_...

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