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Martyre de Saint Maurice et la légion thébaine

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22 Septembre 286

Un légion originaire d'Egypte et à sa tête Saint Maurice, est martyrisée pour avoir refusé de sacrifier aux dieux païens et de détruire un petit village chrétien de Savoie. La figure emblématique de Saint Maurice sera honorée tout au long des siècles, et donnera son nom à beaucoup d'églises dans cette région.

Martyrs

Martyre de Saint Maurice et la légion thébaine a connu :

Le 22 septembre 286 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable : une légion romaine entière, général en tête, est immolée par un barbare empereur pour n’avoir pas voulu renoncer à Jésus-Christ.

Cette légion était la Légion Thébéenne ; ce général, saint Maurice, et ce tyran, Maximien.
La Légion Thébéenne portait ce nom parce qu’elle avait été recrutée en Thébaïde ( haute Egypte )
Elle fut du nombre de celles que l’empereur emmena combattre la Gaule en révolte.

Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné.
La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part, et apprenant qu’elle allait être employée pour persécuter des frères chrétiens, se retira près du lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune (Suisse).
L’empereur les enjoignit de se réunir à l’armée pour la fête.
Maurice et ses compagnons, se rappelant qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.

Cette désobéissance, n’était pas pour ces braves soldats vainqueurs sur 20 champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d’héroïque loyauté.
Aussitôt le prince barbare donna l’ordre de décimer la légion.
A voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu’on eût pu craindre une résistance par la force ; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n’attendaient qu’une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du Ciel par le martyre.
Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions ; six cents sur six mille vont périr ; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent ; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.

Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence ; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône.
Les autres sauront mourir jusqu’au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable :
"Empereur, nous sommes vos soldats ; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l’empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu.
Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux : mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables."
Maximien, désespérant d’ébranler leur constance, les fit massacrer tous en masse.

Une basilique fut élevée par Saint Théodore dès le IVème siècle, puis une abbaye y fut créée.
Son culte se répandit en Suisse, en Savoie et dans les régions voisines.

Dès l’origine de leur dynastie, les comtes et les duc de Savoie ont déclaré Saint Maurice protecteur de leurs États.

A la fin du IVème siècle, les reliques furent déplacées à Angers, il devint ainsi titulaire de la cathédrale et patron du diocèse.

Sources : http://capelou.catholique.fr/spip.php?article67