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Janvier 2015

Message d'erreur

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La lutte contre les hérésies

L'hérésie est vécu depuis les premiers temps de l'Eglise comme un danger majeur car elle écarte des milliers d’âmes de la vraie foi. Le pouvoir temporel d'un pays y voit souvent lui une source de conflit, de désordre. L'Eglise y remédie surtout en approfondissant sa doctrine, en envoyant des prêcheurs, mais certains siècles ont connu les méthodes plus dures de l'Inquisition. Les siècles actuels sont aussi touchés notamment par le modernisme et le relativisme : les papes rappellent régulièrement les valeurs fondamentales.


Marguerite d'Oingt

Marguerite d'Oingt, morte le 11 février 1310, est une religieuse mystique qui a laissé deux ouvrages en langue francoprovençale. Elle est issue de la famille seigneuriale d'Oingt en Beaujolais, qui s'éteindra en 1382, faute d'héritier mâle. Vénérée localement jusqu'à la Révolution, Marguerite n'a cependant été ni canonisée ni même béatifiée officiellement.
Il y a une catéchèse de Benoît XVI sur sa personnalité et sa spiritualité.

Saints époux Julien et Basilisse

Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu. A l'âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s'engager dans les liens du mariage. Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut. Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent. Le soir même des noces, les pieux époux s'étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu'on fût au coeur de l'hiver. Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu'elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite. Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d'une joie inénarrable.

Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d'hôpital. Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l'hospitalier, avait soin des hommes. La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu'il recevrait bientôt la palme du martyre. En effet, la persécution s'étant élevée sous l'empereur Dioclétien, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison. Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d'étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313. Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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