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Janvier 2015

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Les Frères Moraves reconstitués par Zinzendorf

À la suite de l’excommunication, en 1412, et de la condamnation au bûcher, en 1415, du réformateur Jan Hus, un mouvement prend naissance qui revendique la liberté de prêcher et qui s’oppose à la richesse du clergé. Lors de la Réforme, ce mouvement, l’Union des Frères ou bien Frères Tchèques, se rallie au protestantisme. Le comte Nikolaus Ludwig von Zinzendorf (1700-1760) accueille cette Église, persécutée en Moravie ; elle s’installe en Saxe en 1722. Elle développera par la suite une très forte activité missionnaire, notamment au Groenland, en Afrique et parmi les esclaves des Antilles. Plus tard, des congrégations de cette Église vont s’installer aux États-Unis.
Cette Église développa sa propre doctrine, voulant retrouver la fraternité des premiers chrétiens. Ils élisent leur clergé et rejettent la hiérarchie officielle, traduisent la Bible en langue vulgaire. Dans ce mouvement, on prône l’importance de l’éducation et l’on dénonce l’intolérance religieuse. Des écoles secondaires et supérieures de bon niveau sont créées dans toute l’Europe, notamment à Neuwied, en Allemagne.
De 1494 à 1550, les Frères moraves sont divisés en deux partis, le « parti mineur » et le « parti majeur ». Les Frères du parti mineur sont considérés comme les premiers anti-trinitariens
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John Wesley devient méthodiste

Né le 28 juin (a.s. 17 juin) 1703, John Wesley est le quinzième enfant du révérend Samuel Wesley, recteur (vicar) de la paroisse anglicane d'Epworth (Lincolnshire), et Suzanna Wesley, une mère pieuse, mais exigeante. Ses deux parents venaient de familles non conformistes (c'est-à-dire ayant rompu avec l'Église d'Angleterre). En 1720, il s'inscrit à l'université d'Oxford, où il refuse de suivre la vie de fête des étudiants. Il forme le ¨Club des Saints¨ (Holy Club) avec d'autres étudiants, dont son frère Charles, pour prier et faire des exercices spirituels ponctuellement, ce qui leur a valu le qualificatif de méthodistes "à cause de la régularité et l'esprit de méthode" apportés par ses membres dans leurs pratiques religieuses. Diplômé en 1724, il est ordonné prêtre anglican en 1728 par l'évêque d'Oxford, John Potter, qui devait par la suite être nommé archevêque de Cantorbéry (1737-1747).
Influencé par les Frères moraves et le Mouvement du Réveil, Wesley vit, en 1738, une expérience de conversion. Annonçant la Bonne Nouvelle du salut offert à tous les hommes, par la foi, il rencontre bientôt une vive opposition de la part de l'Église établie. Il préconisait une expérience personnelle avec Dieu et sa préoccupation sociale chrétienne a démarré en visitant les mines de charbon et en écrivant des traités de médecine populaire. Sa théologie se retrouve dans ses « Sermons » (au nombre de 100 dans la dernière édition de ses "Sermons on Several Occasions" publiée de son vivant, en 1785). Wesley s'entoure de prédicateurs laïcs. Il n'hésite pas à sillonner la Grande-Bretagne - préparant ses sermons, lisant et écrivant à cheval - pour aller à la rencontre de ses paroissiens. Prédicateur infatigable, il parcourt plus de 400 000 km, la plupart du temps à cheval, et prononce plus de 40 000 sermons. « Le monde est ma paroisse », déclare-t-il. Contribuant à la création d'écoles et d'organismes sociaux pour lutter contre l'ignorance et la pauvreté, il sera l'un des premiers à s'élever contre l'esclavage.
Wesley finit par rompre de facto avec l'Église anglicane en 1784. L’acte qui consomma de façon évidente le schisme eut lieu en deux temps : le 1er septembre 1784, dans une maison de Bristol, il ordonna diacres deux de ses prédicateurs itinérants, Richard Whatcoat et Thomas Vasey. Le lendemain, il les ordonna « anciens » (« elders »), c'est-à-dire prêtres, et ordonna son ami Thomas Coke « inspecteur » (« superintendent »), autrement dit évêque. Ces évènements sont rapportés laconiquement dans le Journal de John Wesley : « Wednesday September . Being now clear in my own mind, I took a step which I had long weighed in my mind and appointed Mr. Whatcoat and Mr. Vasey to go and serve the desolate sheep in America. Thursday , I added to them three more, which I verily believe will be much to the glory of God ». Pour chacune de ces ordinations, il utilisa le rituel spécifié par l’ordinal du "Book of Common Prayer", bien que ce dernier précisât dès son préambule que seul un évêque peut conférer les ordres.
À sa mort en 1791, on comptait environ 70 000 méthodistes en Grande-Bretagne et 60 000 aux États-Unis.
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Traité de Madrid ou des limites

Le traité de Madrid ou "traité des Limites" est un document signé en 1750 par l'Espagne et le Portugal au sujet de leurs empires coloniaux, et en particulier des plantations du Brésil actuel. Par des traités antérieurs, dont le Traité de Tordesillas, les deux pays avaient établi que l'empire portugais en Amérique du Sud ne pourrait dépasser le 46e méridien. Le traité de Madrid autorise l'expansion de l'empire portugais au détriment de l'empire espagnol ; dans les faits, il s'est traduit par la formation de l'empire du Brésil.
Lors des opérations par lesquelles les troupes espagnoles et portugaises ont fixé la nouvelle frontière, elles se sont heurtées à la résistance de sept missions jésuites dans l'actuel Uruguay, au cours de ce qu'on appelle aujourd'hui la guerre guarani. Le film Mission s'inspire de ces événements.

Bataille de Reichshoffen

La bataille de Frœschwiller-Woerth (ou bataille dite de Reichshoffen) s'est déroulée le 6 août 1870 en Alsace, au début de la Guerre franco-prussienne de 1870. Elle est célèbre pour une série de charges de cuirassiers français (cavalerie lourde).
Il y eut deux charges : celle sous les ordres du général Michel à Morsbronn aux environs de 13 h 30 et celle de Bonnemains à Elsasshausen (hameau de Frœschwiller) aux environs de 15 h 30, toutes deux faces à la IIIe armée prussienne qui, avec ses cent-trente-mille hommes, avait un avantage numérique de trois contre un s'ajoutant à une supériorité du matériel.
Le sacrifice de ces hommes fut totalement inutile d'un point de vue militaire mais a été copieusement utilisé par la propagande, notamment pour la reprise de l'Alsace (par Hansi entre autres). Les survivants furent abondamment décorés.
En 1870, un monument fut érigé au-dessus de Morsbronn à la gloire de ces héros. On peut lire sur ce monument « aux cuirassiers dits de Reichshoffen ».
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Bataille de Normandie

La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre militaire européen. Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux Alliés d’ouvrir un nouveau front en Europe de l'Ouest, face aux troupes du Troisième Reich. Elle débute le 6 juin 1944 — appelé Jour J — par le débarquement (codé opération Neptune) et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin pour finir entre le 19 août 1944 (fermeture de la Poche de Falaise) et le 29 août (fin des opérations de traversée de la Seine par l'armée allemande), simultanément avec la Libération de Paris le 25 août. Son effet est renforcé par l’opération Bagration lancée le 22 juin par Staline et par le débarquement de Provence le 15 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.
Plus de 70 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, trois millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais mais aussi d'autres forces alliées (Forces françaises libres, Armée polonaise de l'Ouest, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie dont plus de 150 000 le jour J.
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Bataille d'Azincourt

La bataille d'Azincourt (Artois) (Battle of Agincourt en anglais) se déroule le vendredi 25 octobre 1415 pendant la guerre de Cent Ans.
Les troupes françaises, fortes de quelque 18 000 hommes, tentent de barrer la route à l'armée du roi d'Angleterre Henri V, forte d'environ 6 000 hommes et qui tente de regagner Calais, devenue anglaise depuis 1347, et donc par-là même l'Angleterre.
Débarquée dès le 13 août au lieu-dit « Chef-de-Caux », près de la ville d'Harfleur, l'armée anglaise parvient au bout d'un mois et demi de siège (17 août-7 octobre 1415) à prendre cette dernière, s'assurant ainsi d'une tête de pont en Normandie. Jugeant la saison trop avancée, Henri V se refuse à marcher sur Paris, et comme son aïeul Edouard III en 1346, il se dirige alors avec son armée vers le Nord de la France en vue de rembarquer vers l'Angleterre. L'ost du roi de France, Charles VI, alors atteint de folie, parvient à rattraper les Anglais le 24 octobre. La bataille qui s'ensuit se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers en majorité gallois2, équipés de grands arcs à très longue portée.
Cette bataille, où la chevalerie française est mise en déroute par des soldats anglais inférieurs en nombre, est souvent considérée comme la fin de l'ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, suprématie qui ne fait que se renforcer par la suite avec l'invention des armes à feu. Elle est, en réaction, une cause majeure de l'épopée de Jeanne d'Arc, puis de l'investissement dans l'artillerie qui deviendra une spécialité française.
Pour les Anglais, cette bataille reste l'une des victoires les plus célébrées, notamment par William Shakespeare dans une pièce de théâtre, Henri V.
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Saint Mellitus

À Cantorbéry en Angleterre, l’an 624, saint Mellit, évêque. Abbé à Rome, il fut envoyé en Angleterre par le pape saint Grégoire le Grand avec d’autres moines pour renforcer l’action de Saint Augustin de Cantorbéry, qui l’ordonna évêque des Saxons de l’est avec son siège à Londres, et après bien des tribulations, il accéda au siège de Cantorbéry.
Martyrologe romain

Saint Dunstan de Cantorbéry

À Cantorbéry en Angleterre, l’an 988, saint Dunstan, évêque. D’abord abbé de Glastonbury, il y restaura la vie monastique et la propagea au-delà. Sur le siège épiscopal de Worcester, puis de Londres et enfin de Cantorbéry, il travailla à promouvoir une règle commune pour les moines et les moniales.
Martyrologe romain

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