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Septembre 2014

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Saint François Jaccard

François voit le jour chez un couple de savoyard qui attend cette naissance inespérée depuis 20 ans. Ils y voient comme un signe du seigneur et offrent leur leur fils, sûrs qu'il deviendra prêtre. Elevé très chrétiennement, il rejoint effectivement le séminaires des missions étrangères de Paris en 1821. Ordonné prêtre, il a le souhait de partir dans des pays lointains pas encore évangélisés, même au risque de sa vie. Après 5 mois de bateau, il s'installe à Chandernagor, puis à Macao avant de rejoindre la Cochinchine. L'empereur Minh Mang voit d'un très mauvais œil ce prêtre plein de zèle. Il lui impose, ainsi qu'à ses compagnons, la résidence surveillée puis fait de François son traducteur et interprète, espérant le faire apostasier. Plusieurs fois soumis à la torture et menacé de mort, François ne renie rien. Courageusement il attend le verdict le condamnant à mourir étranglé avec l'un de ses compagnons, Thomas Thien, en un lieu appelé Gian-Bieu, près de Hué.
Il sera béatifié par le pape Léon XIII le 7 mai 1900 et canonisé par Saint Jean-Paul II le 19 juin 1988.
Sources : Parole et prières septembre 2014.

Saint José Maria de Yermo y Parres

Fondateur des servantes du Sacré Coeur de Jésus et des pauvres

Saint Janvier de Bénévent

Saint Janvier (San Gennaro en italien ou Januarius en latin, saint à deux têtes comme Janus, le dieu dont il tire le nom), évêque de Bénévent, est un saint martyr reconnu par les traditions catholique et orthodoxe, surtout célèbre pour ses reliques qui sont conservées dans la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, à Naples. Il mourut en martyr en 305 près de Pouzzoles, pendant la grande persécution de Dioclétien.

Saint Janvier est célébré le 19 septembre et est l’un des saints patrons de la ville de Naples.

Bienheureuse Elisabeth de la Trinité

La bienheureuse Élisabeth de la Trinité (née Élisabeth Catez le 18 juillet 1880 et morte le 9 novembre 1906) est une religieuse française, carmélite, béatifiée par le pape Saint Jean-Paul II le 25 novembre 1984 à Saint-Pierre de Rome.

Saint Robert de la Chaise-Dieu

Robert de Turlande naît vers 1001, près de Pierrefort, cadet d’une famille nombreuse. Il est placé sous la direction des chanoines de Brioude, en 1018. Il devient chanoine en 1026 et est ordonné prêtre. Il fait élever un hôpital pour les pauvres et les pèlerins qui affluent à la basilique Saint-Julien.... En 1050, les travaux d’édification du monastère de la Chaise Dieu sont terminés. En 1052, le roi Henri Ier place les supérieurs de la Chaise-Dieu sous l’abri de la justice royale et le pape Saint Léon IX accorde sa protection à l’abbaye. Robert de Turlande fait preuve d’une grande activité ; il crée dans le Massif central de nombreuses fondations : en tout, une cinquantaine de foyers de prière et d’apostolat. Il meurt à la Chaise-Dieu le 17 avril 1067.

Saint Henri II

Il était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l'Italie du Nord. Il épousa Sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Saint Henri et sainte Cunégonde, Elle ne pouvait avoir d'enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation. ( d'autres disent que Sainte Cunégonde voulait garder sa virginité.
L'une de ses deux préoccupations majeures fut l'unité du Saint Empire romain germanique pour laquelle il dut beaucoup guerroyer. L'autre fut de réformer les habitudes de la Papauté, avec l'aide du roi de France, Robert le Pieux, en un siècle qui vit quatorze papes sur vingt-huit, être élus sous la seule influence des reines et des femmes.
Dans le même temps, il renforça l'influence de l'Eglise sur la société, fonda l'évêché de Bamberg et, oblat bénédictin, il soutint la réforme entreprise par les moines de Cluny.
Privé d'héritier, il institua le Christ comme son légataire de ses biens. A sa mort, sainte Cunégonde se retira à l'abbaye de Kaffungen qu'elle avait fondée.

Sainte Cunégonde

Avec le consentement de son époux, l'empereur saint Henri II, elle garda la virginité qu'elle avait vouée avant son mariage. A sa mort, elle se retira dans un monastère à Bamberg, oubliant et s'efforçant de faire oublier sa première dignité. Elle fut canonisée en 1200.

Saint Odon de Cluny

Deuxième abbé de Cluny
A la fin du IXe siècle, l'Eglise en Occident connaissait de graves difficultés dans son clergé. Les monastères n'observaient que de très loin les constitutions monastiques et, même à Rome, les Papes se succédaient presque tous les trois ans ne serait-ce qu'à cause de curieux accidents mortels.
Saint Odon était originaire de Tours et, en 910, il rejoint le monastère de Cluny que Saint Bernon de Cluny venait de réformer. Il en devient à son tour le Père abbé. Cet homme à la main de fer mais aussi d'une grande bonté et toujours joyeux, va organiser l'influence de son abbaye dans l'Eglise.
Il fera quatre voyages à Rome et c'est au retour de l'un d'eux qu'il meurt à Tours où il allait se "ressourcer" auprès de Saint Martin de Tours.

Saint Bernon de Cluny

Abbé de Baume dans le Jura, il fonda sur les terres de Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine, l'abbaye de Cluny, lorsque les invasions normandes chassèrent les moines des bords de la Loire. Dans la charte de fondation, il fut stipulé que "les moines du futur monastère, placé sous la Règle de saint Benoît, chercheraient à jamais les merveilles d'un entretien avec le ciel."

Saint Parfait de Cordoue

Prêtre et martyr à Cordoue (✝ 850)
Il desservait une paroisse et, comme tous ses confrères, il savait qu'il risquait sa tête à vouloir convertir les musulmans. martyre de San Perfecto de CórdobaIl se méfia donc quand deux musulmans l'abordant dans la rue lui demandèrent ce qu'il pensait de Mahomet et de Jésus car, disaient-ils, "nous ne désirons que nous instruire". Il se mit à leur prouver que Mahomet était un faux prophète et que seul Jésus était le sauveur. Ils souhaitèrent le bonjour à saint Parfait, le laissèrent rentrer tranquillement chez lui, puis quelques jours après, ils le dénoncèrent à des amis. Traduit devant le tribunal arabe, il fut condamné à mort. Une fois encore et publiquement, il dit ce qu'il pensait de Mahomet et du Coran. Son culte passa en France puisque les chanoines de la cathédrale de Paris chantèrent longtemps une messe solennelle en son honneur chaque 18 avril.

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