1080 | - | 1154 |
Il est un des maîtres de l’École Cathédrale de Chartres. Il étudie les traductions des textes scientifiques grecs et arabes. C’est sans doute lui qui est le premier auteur de l’assertion « nous sommes des nains sur les épaules géants » (les géants étant les savants grecs dont on découvrait les œuvres dans des traductions latines faites souvent à partir de l’arabe). Dans son traité Philosophia mundi, il explique que la nature est « instrument de l’opération divine » et il sépare ce que Dieu fait « par sa seule volonté » et ce qu’il fait par le moyen de la nature. Ce qui l’amène à proclamer qu’il faut « chercher la raison» de toutes choses. Au sujet des orbites de Mercure et Vénus, à l’encontre des théories admises communément, il émet l’hypothèse que ces deux « orbes » tournent autour du soleil. |