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Octobre 2014

Message d'erreur

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Saint Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves

Saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la foi chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints. Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s’appelait Constantin, atteint par la maladie se fit moine et s’endormit dans le Seigneur en ce jour, l’an 869. Méthode, ordonné évêque de Sirmium par le pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 avril 885.
Martyrologe romain

Novatien, antipape

Il est le deuxième antipape de l'histoire de l'Église romaine. L'histoire canonique en dresse un portrait : ses origines sont incertaines, mais il est peut-être romain, décrit comme un talentueux érudit, baptisé rapidement lors d'une grave maladie, et qui se consacre alors à l'Église locale. Contre l'avis de son clergé, étonné d'un baptême et d'une conversion si rapide, l'évêque de Rome Fabien l'ordonne prêtre.
Lors de la persécution de Dèce, alors qu'intervient une vacance du siège épiscopal, c'est Novatien qui, en tant qu'érudit — il a écrit un traité sur la Trinité, le premier ouvrage de théologie en langue latine, et son œuvre est imprégnée de l'influence de Virgile et des philosophes stoïciens —, maintient les contacts par de nombreuses lettres avec les autres Églises, celles d'Afrique et d'Orient, moins persécutées. C'est pourquoi l'élection de Corneille comme évêque de Rome en 251 le rend amer car il estime que le poste lui revient de droit.
Novatien trouve trois évêques italiens qui acceptent de le sacrer. Mais le synode de Rome qui réunit à l'automne 251 plus de 60 évêques valide l'élection de Corneille et excommunie Novatien. Il quitte Rome en 253 suite à la persécution de Trébonien Galle et la fin de sa vie est inconnue. Il est sans doute mort vers 258.
Novatien accuse Corneille de laxisme face aux repentis, ces chrétiens relaps durant la persécution de Dèce et qui souhaitent retrouver le giron de l'Église.
"II soutint qu'on ne devait pas admettre à la communion ceux qui étaient tombés dans le crime d'idolâtrie, quelque pénitence qu'ils fissent."2
Ce schisme est à l'origine de l'Église novatianiste, proche d'autres mouvements postérieurs comme le donatisme et le mélécisme, qui, au ive siècle, s'interrogent, comme lui, sur l'attitude à avoir face aux repentis. Il perdure pendant deux siècles, avec son propre clergé, se confondant à partir du milieu du ive siècle avec le donatisme.

Adoptianisme

L'adoptianisme est une doctrine religieuse selon laquelle Jésus ne serait devenu le fils de Dieu que par adoption à la suite de son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste.
Elle est apparue dès le iie siècle chez Théodote de Byzance dont le souci était de revenir à un monothéisme plus étayé. Paul de Samosate, évêque d'Antioche la reprend en 268, puis, au viiie siècle, en Espagne, l'archevêque Élipand de Tolède, et l'évêque d'Urgell, Félix d'Urgel.
Cette doctrine est régulièrement condamnée au nom de l'orthodoxie : d'abord par le pape Adrien Ier, puis par le concile de Francfort que convoque en 794 Charlemagne (conseillé par Paulin d'Aquilée, Alcuin, Benoît d'Aniane et Leidrade de Lyon), et enfin par le synode de Rome en 799.
Félix d'Urgel abjure sous la pression au concile de Ratisbonne en 792 en Bavière puis est arrêté et condamné comme relaps par le pape Léon III. Il meurt en prison à Lyon en 818. Ce n'est cependant qu'au xiie siècle que le pape Alexandre III vient enfin à bout de l'adoptianisme qui est considéré définitivement comme hérésie

Concile d'Antioche

Condamne le Malchioniste ainsi que Paul de Samosate et son hérésie qui nie la divinité du Christ.

Le discours vrai de Celse

Celse, philosophe romain, épicurien (hypothèse) du IIe siècle écrivant en langue grecque, est l’auteur d’un ouvrage analytique et articulé, Discours véritable (en grec : Λόγος 'AληΘής), rédigé vers 178. Il s’agissait d’un ouvrage où il attaquait le christianisme naissant par les armes du raisonnement et du ridicule. Le texte original est perdu, mais la majeure partie nous est parvenue par les extraits étendus cités par son grand contradicteur Origène dans son ouvrage La Réfutation. Celse était lié avec Lucien de Samosate, qui lui dédia son Alexandre ou le faux Prophète.

Ebionisme

Les Ébionites Ebionaioi (Grec : Ἐβιωναῖοι ; dérivé de l'Hébreu אביונים ebyonim : « les Pauvres ») sont un groupe religieux judéo-chrétien attesté à partir de la seconde moitié du iie siècle, par les écrits d'Irénée de Lyon puis d'Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle. À la fin du iie siècle, Irénée de Lyon est le premier à utiliser la dénomination ébionite. Il est aussi le premier à parler de chrétiens d'origine juive qui « rejettent les écrits de l'apôtre Paul parce que, à leurs yeux, c'est un apostat de la Loi (Torah) (Contre les hérésies I, 26, 2)

La naissance de l'Eglise

Questions:3
Attempts allowed:Illimité
Disponible:Toujours
Taux de réussite:75 %
Navigation inversée:Autorisé

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