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Frère Jean Tisserand

Franciscain observant, de la custodie de Dijon, prédicateur à Notre-Dame de Paris, fondateur de l'ordre des Filles-Repenties appelées plus tard Pénitentes de Saint Magloire , sous la protection de Sainte Madeleine du nom de l'abbaye où elles s'installèrent sur ordre de la Reine Marie de Médicis, est originaire d'une grande famille dijonnaise de Bourgogne, comptant plusieurs seigneurs de villes ou villages bourguignons, des chanoines des Nuits de Châlon, et officiers du bailliage, de la chancellerie et de la cour des Comptes, membres du Parlement, et dont les armes étaient d'azur à chevron d'or accompagné d'une coquille en pointe.

Frère Tisserand fut appelé à Paris en 1468. Avec un ami franciscain, le frère Jean Bourgeois, ils évangélisent Paris en prêchant dans les différentes paroisses de la ville pendant quelques années. Jean Tisserand prêchait brillamment chaque jour dans une paroisse, et en changeait chaque mois, évangélisant ainsi toute la capitale. Il passe pour avoir été le confesseur de la Reine Anne de Bretagne, qui aimait l'ordre des cordeliers et connaissait bien le frère Jean Bourgeois. Les cœurs les plus endurcis ne pouvaient résister à ses sermons. Il convertit ainsi à Notre-Dame deux cents filles qui devinrent les Filles Rendues ou filles repenties, auxquelles Jean-Simon de Champigny donna la Règle de Saint Augustin.

Fondation en 1502 des Hospitalières de Lyon : au début, Jean Tisserand emploie des filles repenties, dont il devient l'aumônier, puis des veuves, femmes mariées et orphelines qui deviennent en 1539 Servantes des Pauvres, religieuses et sœurs religieuses.

Frère Jean Tisserand a aussi composé un air de Pâques et des Noëls et passe pour avoir fondé le cantique populaire. Auteur d'une pièce de Dévotion en vers conservée à la BnF, Le Dicté en françois, ce « dicté en françois » était chanté au commencement des sermons de Frère Jean Tisserand. Auteur également de l'hymne O Filii et Filiae dans la tradition de la poésie franciscaine, d'autres hymnes et de Noëls (Noëls Très excellents contemplatifs, publiés par Guillaume Guerson en 1495 et 1502, A la Venue de Noël) composés pour les Filles repenties et d'une très belle salutation pour les sept fêtes de Notre-Dame chantée aux au Salut Église saint Innocent de Paris ainsi que l'Office des cinq frères mineurs martyrisés au Maroc dont le culte venait d'être autorisé en 1481 par le Pape Sixte IV.
(Wikipédia)

Saint Léonard de Noblat

Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de saint Jacques de Compostelle. Les échoppes se multiplièrent comme les auberges. Il en naquit une petite ville: Saint Léonard de Noblat - 87400. Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui 'faire une vie': il aurait été filleul de Clovis et saint Remi en fit un clerc de l'Église. Il aurait aidé par sa prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce monastère.
( Nominis )
Saint patron des prisonniers

Saint Félix de Valois

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Saint Félix
Jour de mort : 4 novembre 1212.
Tombeau : au monastère de Cerfroid (Meaux)
Image : On le représente en Trinitaire (robe blanche avec une croix rouge et bleue), un cerf blanc à côté de lui.
Vie : Saint Félix (né en 1127) est, avec saint Jean de Matha (voir 8 février), le fondateur de l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des esclaves chrétiens retenus sous le joug des Sarrazins. La prière des Heures raconte quelques traits merveilleux de sa vie : Arrivé à l’âge de l’adolescence, il se dépouilla plus d’une fois de ses vêtements pour couvrir les indigents. Il demanda à son oncle, le comte Thibaut de Blois, la grâce d’un homicide condamné à mort, lui prédisant que ce meurtrier mènerait bientôt une vie pleine de vertus, ce que l’événement confirma. Plus tard, il se rendit à Rome, sur l’inspiration d’un ange, avec saint Jean de Matha, pour demander au pape la permission de fonder un Ordre. Le pape Innocent III reçut de Dieu pendant la messe une révélation concernant l’Ordre de la rédemption des captifs, et Félix fut, ainsi que ses compagnons, revêtu par le pape lui-même de la robe blanche portant une croix de deux couleurs, costume sous lequel l’ange lui était apparu. Le pape ajouta que cet Ordre, en raison des trois couleurs de son costume, devrait porter le nom de la Très Sainte Trinité. Dans le monastère de Cerfroid, nouvellement fondé, Félix fut honoré d’une apparition de la Très Sainte Vierge. Pendant la nuit précédant la fête de la Nativité, par une permission de Dieu, tous les frères de l’Ordre étaient demeurés endormis à l’heure de Matines, de sorte que, seul, il se trouvait au cœur. Alors il aperçut au milieu du chœur la Sainte Vierge, portant le costume des Trinitaires avec la croix et accompagnée d’une nombreuse phalange d’anges vêtus du même costume. Félix chanta en union avec eux et sous la direction de Marie l’office liturgique. Comme s’il était arraché aux chants d’ici-bas pour être transporté dans le chœur des bienheureux, il fut averti par un ange de sa mort prochaine. Il exhorta alors les siens à une constante charité envers les pauvres et les captifs et mourut le 4 novembre 1212, chargé d’ans et de mérites.

On peut se rendre à l'abbaye de Cerfroid et voir le lieu de l'apparition du cerf blanc à Saint Félix de Valois et Saint Jean de Matha
https://www.soissons.catholique.fr/maison-de-la-trinite-cerfroid/

Saint Amé

Né à Grenoble vers 560, moine à l’abbaye d’Agaune en 581, il y devint colon vers 611. En 614, il se rendit avec saint Eustache à Luxeuil et fonda sur le mont Habend, appelé plus tard le Saint-Mont (ou Saint-Mons), vers 620, avec saint Romaric, le double monastère de Remiremont dans les Vosges dont il fut le premier abbé.

Le double monastère était organisé de telle façon que les moines vécussent dans la vallée et les femmes au sommet de la montagne. Ce monastère suit en premier lieu la règle de Tarnate (règle de Agaune) ainsi que la laus perennis (louange perpétuelle).

Après qu’il eut été impliqué dans une querelle avec Luxeuil, il se réconcilia vers 628 avec Eustache de Luxeuil. Il passa les dernières années de sa vie en ermite dans une crevasse où on lui descendait sa nourriture. Il mourut en 628. Dès le VIIIe siècle il était honoré comme saint. Dans l’art, on le représente habillé comme un colon à côté d’une cruche, d’une pierre et d’un diable. On le connaît aussi sous le nom d’Amet, prénom devenu patronyme fréquent dans la région.

Le 13 novembre 1049, le pape lorrain Saint Léon IX canonise les "Corps Saints" de St Amé, St Romaric et St Adelphe, leur successeur par la translation de leurs reliques.
(source : Introibo)

Saint Prosper d'Aquitaine

Tout ce qu'on sait de sa vie c'est qu'il naquit en Aquitaine, qu'en 428, il est à Marseille et à partir de 440, qu'il fut rédacteur à la chancellerie pontificale de saint Léon le Grand. Il écrivait très bien et pour faciliter la paix de son ménage heureux, il correspondait en vers avec sa femme: "Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute. Qu'il ne nous suffise point d'être un seul corps, soyons aussi une seule âme." Il écrivit une 'Histoire universelle' qui est un résumé de celles d'Eusèbe et de saint Jérôme. Il consacre toute son oeuvre à défendre saint Augustin et, pour ce faire, il composa la doctrine augustinienne de la grâce en 1002 hexamètres. Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l'évêque d'Hippone et c'est sans doute grâce à saint Prosper qu'Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l'Église d'Occident.
(Nominis)

Saint Epipode

Martyr à Lyon avec Alexandre.
Deux jeunes chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur évêque. Saint Epipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.
(Nominis)

Incendie de Notre Dame de Paris

L’incendie de Notre-Dame de Paris est un incendie qui se déclare à l'intérieur de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans la soirée du 15 avril 2019.

Prenant rapidement une grande ampleur, les flammes détruisent intégralement sa flèche, qui s'effondre, ainsi que les toitures de la nef et du transept, charpente comprise. L'intervention de centaines de pompiers, jusqu'au lever du jour le lendemain, permet de sauver la structure globale de l'édifice et d'épargner les deux tours, ainsi que la façade occidentale. Néanmoins, les dégâts et les pertes sont considérables, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du monument.

L'incendie entraîne une très forte émotion, tant en France que dans le monde entier, ainsi qu'une importante couverture médiatique. Des travaux de reconstruction sont annoncés le soir même par le président de la République française, Emmanuel Macron.
(Wikipedia)

Saint Gautier

Ce Picard entra au monastère de Rebais dans la Brie champenoise.
Il n'était encore que novice quand il ouvrit la porte à un manant qui moisissait dans la prison de l'abbaye. "Donne à qui te demande", répondit-il au Père abbé qui s'en étonnait.
Douze ans plus tard, il reçut du roi la charge de l'abbaye de Saint Germain devenue Saint Martin de Pontoise. Il ne sut pas, là non plus, résister aux demandes raisonnables de ses moines. Mais il quitta en cachette le monastère pour reprendre "la dernière place" selon l'Évangile. Il cherchait la solitude.
Il alla ainsi se cacher au milieu des neuf cents moines de Cluny, mais, reconnu un beau jour, ses moines le ramenèrent à Pontoise. Il se retira dans un îlot sur la Loire près de Tours. Là encore, il fut reconnu par un pèlerin et ses moines le ramenèrent à la raison et à la maison.
Il partit pour Rome afin que le Pape accepte sa démission. Grégoire VII donna au saint homme sa bénédiction et le renvoya à Pontoise avec défense de quitter désormais son poste. Il obéit.
(Nominis)

Sainte Reine

Son culte est attesté à Alésia en Côte d'Or dès le Ve siècle, par une basilique érigée au-dessus de son sarcophage ce qui donne à croire que sainte Reine subit le martyre là même où Vercingétorix se rendit à César.
(Nominis)

Saint Saturnin ou Sernin

Il est difficile de retirer l'histoire de la légende. Il aurait été envoyé par saint Pierre lui-même. Le plus sûr est de dire qu'il fut du nombre des missionnaires qui, comme saint Denys de Paris, vinrent dans les années 250, évangéliser les Gaules. Il fonda le siège épiscopal de Toulouse.
De nombreuses localités portent son nom dans diverses régions du sud de la France.
La commune de Saint-Saturnin, Puy de Dôme, 63450, est dédiée à Saint Saturnin, martyr, premier évêque de Toulouse au IIIe siècle, dont les reliques ont été ramenées en Auvergne au VIe siècle.
(Nominis)

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