Après l'intense effort industriel de la Première Guerre mondiale, les syndicats chrétiens nés en 1886-1887 sont à l'initiative de la fondation de la CFTC les 1er et 2 novembre 1919. Au début de l'année, il n'y a encore qu'un peu plus de 5000 adhérents et trois fédérations : l'enseignement libre, les cheminots et les employés, auxquelles s'ajoutent deux fédérations de syndicats exclusivement féminins, dont l'Union des Syndicats libres féminins. Le mot d'ordre de la nouvelle CFTC est « la paix sociale ». Elle regroupe 321 syndicats et se réclamant de l’encyclique Rerum Novarum. |