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Janvier 2015

Message d'erreur

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Conversion de Zola ?

Un texte signé de "Zola", reniant la franc maçonnerie, a fait pensé qu'il s'était converti à la fin de sa vie.
Mais cette lettre à Leon XIII est à priori d'un lointain cousin, Solutore Zola, qui lui, effectivement, s’est converti.

Emile Zola

Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année.
(Wikipédia)

Conversion de Paul Claudel

Conversion de Paul Claudel dans Notre Dame de Paris le jour de Noël 1886
voir la vie de Paul Claudel et le récit de sa plume ci dessous

Paul Claudel

Paul Louis Charles Claudel est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère dans l'Aisne et mort le 23 février 1955 à Paris. Il fut membre de l'Académie française.
Il se convertit au catholicisme le 25 décembre 1886.

Conversion de Charles Péguy au christianisme

"Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé ma foi… Je suis catholique." Cette confidence de Péguy à son ami Joseph Lotte date de septembre 1908. Elle est le seul repère temporel que nous ayons de l'évolution spirituelle de l'auteur. Chez lui, pas de conversion subite comme chez Claudel, pas d'événement surnaturel, pas de rupture. Il ne rebrousse pas chemin, mais trouve enfin ce qui fonde et oriente ses engagements.

"C'est pour cela, écrit-il dans Notre jeunesse, que notre socialisme n'était pas si bête, et qu'il était profondément chrétien." En gestation dans ses méditations sur la métaphysique du monde moderne, la foi de Péguy devient explicite à partir de 1910, constituant désormais l'axe principal de sa pensée et de la recherche formelle qu'il entame en se lançant dans la poésie. Péguy n'est pas un converti : ce terme implique un revirement et une rupture qu'il récuse absolument. Il est un penseur, un chercheur, qui, à un moment donné de sa quête, rencontre le christianisme non comme un aboutissement, mais comme une borne sur le chemin qu'il suit depuis toujours. C'est cela qui fait l'originalité et la portée de ses œuvres dites chrétiennes : elles ne signent pas une appartenance, elles ne célèbrent pas une vérité reçue une fois pour toutes. Péguy n'a jamais été aussi sévère envers l'Eglise qu'après son adhésion au Christ ; marié non religieusement, il ne communie pas. Parmi les catholiques de son temps, il est totalement marginal. En revanche, l'incessant travail de sa foi par son intelligence et son art donne aux œuvres écrites entre 1909 et 1914 la dimension théologique et prophétique qui en fera des ferments pour le christianisme à venir.

Dans un premier temps, Péguy se retrouve durement isolé. Ses abonnés, dreyfusards de la première heure, ne comprennent pas forcément sa trajectoire intérieure. Il traverse une crise profonde, qui se traduit par la tentation du désengagement. Un cahier aux accents pathétiques, A nos amis, à nos abonnés, paraît en juin 1909. Péguy y laisse libre cours à sa lassitude et à son découragement. "Nous sommes des vaincus" est le leitmotiv qui scande ces pages, où l'écrivain déplore le délitement du dreyfusisme et l'échec de sa revue. Moins son échec commercial que celui de l'ambition qu'elle s'était donnée de "refaire un public en ce pays", par la pratique du débat, la diffusion de la culture, la dénonciation de l'injustice. Péguy se dit prêt à lâcher la barre, pour se consacrer à une œuvre personnelle. En fait, c'est bien dans le cadre des Cahiers de la quinzaine qu'il va produire, avec une extraordinaire fécondité, les grandes œuvres des dernières années de sa vie.

Source : http://charlespeguy.fr/La-dent-du-dieu-qui-mord

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